
Mes anciens négatifs étaient bien rangés, notamment dans du papier cristal. Mais détrempés pas le dégât des eaux ils sont resté collés… J’ai perdu mes négatifs, et ceux de mon père.
En août 2014 j’ai subi un dégât des eaux du au chauffe eau… situé dans une chambre, oui, oui. Et cette chambre était transformée en bureau/atelier, j’y stockais notamment mes archives, et comme je manquais de place sur les étagères, certains classeurs étaient posés à terre. Je n’ai pas chiffré, ni même inventorié tout ce que j’ai perdu. La valeur marchande ne pouvait atteindre celle sentimentale. Mais heureusement que Poudre m’a bien soutenue,

à gauche elle regarde, sidérée, l’eau qui a envahi toutes les chambres (à cause de la moquette – et le tuyau sert à vider le chauffe eau). A droite, elle m’aide à faire du tri dans les archives.
Mais ce dégât des eaux, pour catastrophique qu’il ait pu être, m’a au moins décidée à partir d’Avignon. Il fallait que je déménage, mais je n’arrivais pas à déterminer si je restais dans le Vaucluse, ou si je rejoignais maman dans l’Ardèche. En trois mois, je me suis non seulement décidée, mais aussi j’ai trouvé un logement et déménagé. Le traumatisme, lui est toujours là.
Avant de partir, un petit conseil : ne stockez pas de documents à même le sol, et si possible évitez aussi les pièces où il y a des tuyaux apparents, eux aussi peuvent fuir.
Une dernière pensée pour tous ceux qui ont été victimes d’inondations.