Mai 2020, nous sortions peu à peu du confinement sévère imposé au début de ce l’on appelle une pandémie. Le 6 j’avais reçu un masque en tissu, distribué par la Mairie.

Je l’ai repris pour pouvoir l’utiliser. Rappelez vous, on nous avait dit les masques sont inutiles, bien sûr, il n’y en avait pas assez pour tout le monde. Pour ma part, il m’en restait quelques uns, car oui, j’en avais. Maman étant en Ehpad, si je voulais aller la voir lorsque j’étais un peu enrhumée : masque obligatoire. Et aujourd’hui, contre Omicron, le masque en tissu s’avère inopérant. Mais nous avons l’habitude à présent de ces mesures yoyo.

L’une de mes premières sorties après le confinement, sur les bords du Rhône, inaccessibles depuis des mois, comme tous les parcs et jardins. L’herbe a beaucoup poussé et les canards avaient pris possession des lieux, touts surpris de croiser des chiens et des humains surtout.
Nous avons peut être oublié à quel point ce confinement a été difficile. Tout ce que nous vivons depuis montre aussi à quel point tout le monde est désorienté par une épidémie qui ne nous dépasse que parce que nous ne pouvons pas traiter les cas graves. Une preuve :
Alors ? Convaincus ? A noter que la peste n’a pas disparu de la planète, elle sévit encore en Afrique, Asie et Amérique, et serait même résurgente. Institut Pasteur .
A nous de nous poser les bonnes questions : faisons nous les bons choix ? Pouvons nous faire confiance à ceux qui font ces choix pour nous ? Notre vie, la vie des Humains est-elle moins importante que leurs profits ?
2 réponses à “Vous avez dit pandémie ?”
Un coup de gueule qui se discute Fardoise…
Nous sommes en période électorale en France, et tout est sujet à polémique.
Mais je comprends qu’il faille aussi relativiser sur cette conjoncture mondiale qui n’a rien d’engageant, mais qui demeure moins dévastatrice que les différentes formes de pestes ou la grippe espagnole dut un temps.
Nous sommes au 21ème siècle, et il faut adapter les progrès de la science aux dures réalités du Covid pour combattre la mortalité qu’il entraîne, donc se vacciner et respecter les gestes barrières.
Vois-tu, affectée de 5 ALD et d’une invalidité à 80%, actuellement, avec cette contamination d’Omicron, c’est le boxon dans les hôpitaux, surcharge en réa de cas Covid, manque de personnel, manque de lits…
Peu importe, le résultat est là, et s’il m’arrive une tuile, je sais très bien que je n’aurai pas de place prioritaire quant à mon état de santé et mon âge.
Je l’accepte, mais je râle !
Cela ne m’empêche pas de te souhaiter un bon Dimanche, avec le sourire comme l’aurait dit notre Lilou. Bisous, bisous.
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Oui, ça se discute. Je ne conteste pas les difficultés des services de santé, au contraire, j’en suis bien consciente. Nous avons tout de même la chance d’avoir un vaccin, ce n’est pas le cas pour toutes les maladies. Je ne conteste pas non plus la gravité de la maladie, non seulement les choix qui sont faits. Avec le sourire comme tu dis, il faut le garder quoi qu’il en soit.
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