
Une photo ratée, pour illustrer la peur du vide chez le photographe, celle de la photo « cramée » très surexposée et qui laisse les blancs trop blancs et le reste sans trop de réalité. Ce reste a perdu sa signification, comme pris dans un incendie. D’une photo ratée qui a perdu le sens de ce qu’elle représentait, il reste un bel effet abstrait.
De la représentation banale de branches d’arbres, la photo devient une invitation au rêve, à la sollicitation de l’imaginaire. Avec un peu de bonne volonté, rien n’est jamais perdu d’avance pour tout rêveur.