
Photographier du train, à travers des vitres pas toujours nickel, j’aime bien, avec l’effet de bougé donné par la vitesse du train. Là je ne saurais dire quel est ce village entre Valence et Avignon. J’étais en route pour l’un de mes derniers voyages entre les deux villes, après mon déménagement d’Avignon à Guillerand Granges en 2014. Peu de temps après, j’ai du retourner à Avignon car la société qui avait racheté la résidence où j’habitais refusait de me rembourser le dépôt de garantie sous des prétextes fallacieux. J’ai donc entamé un recours en justice, pour la première fois de ma vie, et j’espère la dernière. Le déménagement avait été très pénible, et même plus encore, sans voiture, c’est très très éprouvant. Bref, c’était la cerise sur le gâteau, histoire de rendre ce déménagement encore plus compliqué.
Avant le rendez-vous, j’ai eu le temps de faire un tour de la ville, et voilà quelques unes des photos que j’ai prises ce jour là,

Je les ai laissées telles que pour montrer mon état d’esprit. J’ai pris bien d’autres photos de la rue des Teinturiers, aucune aussi noire. Et j’avais constaté l’état de détérioration avancé de l’Hôtel Fortia de Montréal. Est-ce que je cherchais de bonnes raisons pour me consoler d’être partie ?
J’y suis retournée depuis, notamment pour suivre les ateliers de calligraphie et d’enluminure*, pendant un an encore, histoire de garder un pied dans mes souvenirs, et puis j’ai coupé les ponts, pour retrouver ma ville et ma région de naissance. On a beau couper ses racines, elles sont toujours en nous et j’ai très vite retrouvé Valence.