
Patrick McGoohan dans le Prisonnier
J’avais trouvé cette image pour illustrer le pouvoir des images. Vous connaissez le principe : il faut brouiller sa vue jusqu’à obtenir une image 3D.
J’ai une fâcheuse tendance à me laisser briser par les autres et pour m’en sortir je n’ai trouvé qu’un moyen : fuir les visages hostiles de celles et ceux qui m’ont fait souffrir. Mais gommer son passé ce n’est pas vraiment possible. Partir ailleurs pour ne plus risquer de rencontrer ces visages au détour d’une rue. Illusion !
Surgis d’un passé que je voulais oublier, ces visages de la haine ordinaire, hermétiques masques de l’apparente humanité partagée. Une mauvaise rencontre ne peut ternir la lumière d’un jour nouveau, se dire que ce n’était qu’une illusion d’optique.
Oublier ? Croire, comme le prisonnier que l’on peut s’évader de son passé ? Illusion !